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VOYAGER EN VR AVEC DES CHIENS, C’est possible!

Dernière mise à jour : 27 nov. 2022



Vale et moi, on a voyagé avec deux chiens pendant plusieurs années. Snoopy, un Keeshond , grand solitaire qui n’aimait pas la chaleur et ne savait jamais où se mettre, et Mr Bond, un carlin de 5 ans, imbécile heureux, mais qui s’adapte à tout tant que la famille est réunie. Depuis la publication de cet article, notre beau Snoopy nous a quitté, mais on voulait tout de même vous partager notre expérience de voyage avec deux chiens sur la route pendant plusieurs années.


On les a adoptés bien avant notre première aventure sur la route et, au fond, c’est à cause d’eux qu’on a choisi d’acheter une roulotte.


En fait, les VR offrent énormément d’avantages si l’on veut voyager avec son chien — ou son chat, perroquet ou lézard !— car une roulotte ou un motorisé, c’est comme une maison sur la route. Les animaux s’y sentent chez eux, sécurisés et dans leurs affaires. On peut apporter leurs jouets, leurs toutous, leurs coussins. L’alimentation peut rester la même qu’à la maison (en prévoyant des réserves ou en achetant le même type de nourriture une fois sur la route). S’ils n’ont pas le mal des transports, c’est donc une solution idéale pour eux comme pour nous, car on les aime tellement, nos deux amours. On ne voudrait pas s’en séparer.



Snoopy et Mr Bond nous suivent sur la route depuis 2016. Avec le temps, on a acquis pas mal d’expérience et développé plusieurs trucs pour faciliter les choses.


 

En passant, j'ai déjà fait un podcast complet sur le sujet du voyage avec des chiens si jamais ça vous intéresse:

 

Avant de partir


La première fois qu’on a traversé la frontière américaine avec les chiens, on avait acheté un gigantesque sac de nourriture chez Costco et transvidé le tout dans un bac en plastique. Erreur. En passant les douanes, l’agent frontalier nous l’a confisqué. Voici ce qu’il faut savoir avant de traverser la frontière américaine :


  • On peut apporter la nourriture de notre animal, mais seulement si elle est dans le sac d’origine — pas entamé et pesant moins de 50 livres— pour permettre aux douaniers de vérifier la liste des ingrédients. Si la recette comprend de la viande ou des sous-produits d’agneau, de mouton ou de chèvre, elle sera refusée. La nourriture faite « maison », qu’elle soit crue, séchée ou congelée, sera aussi confisquée.


  • Le certificat de vaccination contre la rage n’est plus obligatoire si l’on vient du Canada. Mais il l’est si l’on arrive de nombreux autres pays, allez voir là pour plus de détails : [https://www.cdc.gov/importation/bringing-an-animal-into-the-united-states/rabies-vaccine.html]

  • Si vous voulez voyager en avion, il faut que le chien possède une micropuce et vérifier les exigences du pays que vous aller visiter avant de partir. De notre côté en Europe, on avait besoin d'un document étampé par le gouvernement canadien qui prouve que notre animal est en santé et à jour dans ses vaccins.


Par contre, le certificat de vaccination antirabique sera exigé à votre retour au Canada, alors, au fond, vous devrez l’avoir de toute façon. C’est vrai qu’ils ne vérifient pas systématiquement. Dans notre cas, on nous l’a demandé environ une fois sur deux. Mais mieux vaut prévenir que guérir. Cliquez ici pour consulter la page web de l’agence canadienne si ça vous intéresse!


Les règles pour l’importation de nourriture pour animaux sont plus simples quand on revient au Canada : il faut simplement que la nourriture soit dans l’emballage d’origine et que le produit ait été acheté aux États-Unis.



Au camping


La plupart des campings autorisent les chiens —et encore plus les chats —, mais c’est toujours bon de vérifier avant de partir, surtout si c’est un camping dans un parc de la Sepaq. Ça fait seulement deux ans que les chiens sont autorisés dans les parcs nationaux du Québec et ils ne sont pas admis partout sur le territoire ou dans tous les sentiers de randonnée. Allez voir ici pour des informations : https://www.sepaq.com/animaux/


Dans les parcs nationaux américains, les chiens sont généralement admis dans les campings et les endroits accessibles en auto, les aires de stationnement, etc. Ils sont souvent interdits sur les sentiers de randonnée par contre.



Évidemment, même si nos chiens sont autorisés, il faut toujours s’assurer qu’ils ne dérangent pas le voisinage. Quand on fait des activités et des tournages, ça nous arrive de les laisser jusqu’à un maximum de huit heures d’affilée seuls dans la roulotte. C’est la même durée qu’une journée de travail quand on était sédentaire et qu’on quittait pour le bureau. En camping, on ne veut pas se faire dire à notre retour qu’ils ont jappé sans arrêt. Aussi, il faut s’assurer qu’ils sont en sécurité et qu’ils ne souffrent pas de chaleur ou de froid. Voici comment on s’y prend :


  • On installe Mr Bond, notre petit excité, dans une cage démontable en toile qu’on place sur les coussins de la banquette. Snoopy est moins curieux et il aime se cacher dans des petits coins tranquilles. On le laisse donc libre dans la roulotte. Déjà, parce qu’ils sont séparés, ça élimine les interactions et les risques de chicanes et de jappements. Quand on n’utilisait pas la cage, il nous est arrivé qu’un voisin nous avise que ça jappait dans notre roulotte pendant notre absence. Depuis qu’on les a séparés, nous n’avons jamais eu ce commentaire.

  • On ferme tous les stores pour éviter que les chiens voient ce qui se passe à l’extérieur.

  • On met la radio ou de la musique. Le volume doit être suffisamment élevé pour que les chiens n’entendent pas (ou beaucoup moins) les bruits autour de la roulotte.


Pour garantir une température ambiante adéquate, il y a plusieurs options :

  • On active les ventilateurs « Fantastic Fan ». Ils s’ouvrent et se ferment automatiquement avec un thermostat. Si on est en boondocking, ils peuvent fonctionner avec nos batteries. Avec des panneaux solaires, il n’y a donc pas de risque à partir pour la journée.

  • S’il fait très chaud et qu’on est branché à l’électricité du camping, on laisse l’air conditionné fonctionner. Sans électricité, on utilise une génératrice.

  • Les systèmes de chauffage des VR sont généralement alimentés par le gaz propane, ça ne pose donc pas de problème durant les journées un peu plus froides en boondocking. De toute façon, les chiens sont beaucoup plus tolérants à la fraîcheur qu’à la chaleur. Tout ce qu’il faut, c’est d’être certains qu’il y a suffisamment de gaz dans les bonbonnes.

Quand on quitte la roulotte sans les chiens, il peut aussi être utile de pouvoir surveiller, en temps réel, la température qu’il fait à l’intérieur.

  • Il y a notamment le Easytouch RV Thermostat de MicroAir qui, avec ses capacités Wifi, peut permettre de contrôler la température avec un téléphone intelligent.

  • Je connais aussi — mais sans l’avoir déjà testé — le RV & Pet Temperature Monitor de MarCell. Cet appareil surveille la température et l’humidité à l’intérieur du VR et envoie les informations à votre téléphone intelligent via le réseau cellulaire 4G.


Évidemment, avant de les laisser pour la journée, on leur fait faire une longue promenade. Ce n’est pas seulement pour qu’ils fassent leurs besoins : on veut qu’ils dépensent un maximum d’énergie et qu’ils soient détendus et prêts à faire une bonne sieste à leur retour à la roulotte. Quand on revient de notre activité, on leur offre une autre belle randonnée.



Sur la route


On a beaucoup de chance, nos chiens n’ont pas le mal des transports. Ils sont de bons voyageurs, ils restent calmes et assez patients quand on roule. Il y a seulement Snoopy qui semble hypersensible au son du clignotant… comme si, pour lui, ce bruit signifie qu’on est sur le point d’arriver.


Les sièges arrière de notre Ford-150 se relèvent complètement, ce qui crée un bel espace dégagé et plat. Ils ont chacun leur espace avec leur coussin, leurs jouets et doudous préférés. Quand on part pour plusieurs heures de route, on installe les bols de nourriture et d’eau.


Pour la sécurité, on utilise des harnais et on les attache avec les laisses qu’on a fabriquées avec des cordes d’alpinisme et des mousquetons. Valérie en parle dans cette capsule :


Les tiques et les puces


Ces petites bestioles abondent dans les états du sud, comme la Floride, le Texas et la Californie. On a d’ailleurs eu la malchance d’en faire l’expérience.


C’est Snoopy, avec ses longs poils, qui a rapporté des tiques quand on était en Californie, durant notre première année sur la route. Ça nous a pris un bon bout de temps avant qu’on s’en rende compte à cause, justement, de sa fourrure. On ne les voyait pas! La tique s’accroche et se nourrit du sang de l’animal et… grossit. Elle peut évidemment transmettre des maladies. Il faut donc l’enlever, idéalement avec une pince faite exprès pour ça, en s’assurant d’extraire aussi la tête.


Des puces, les deux chiens en ont eu. On l’a remarqué d’abord sur Mr Bond parce que ses poils sont courts. Mais les deux étaient infectés ! On a essayé de les traiter avec des produits en vente libre dans les grandes surfaces… Pas très efficace.


Il n’y a que les produits du vétérinaire, comme K9 Advantix de Bayer, qui fonctionnent. Je vous conseille d’ailleurs fortement de vous en procurer et de traiter votre animal une fois par mois. Ça vaut la peine.



Un conseil, en terminant


Si vous pensez adopter un chien pour vous accompagner lors de votre prochain road trip… ne le faites pas ! Ça vous limitera, côté destinations et activités. En plus, c’est stressant, car il faut constamment penser à leur confort, à leur sécurité, à leurs besoins. En plus, certains chiens sont très anxieux et malheureux dans une auto en mouvement ou pire : ils sont malades. C’est impossible de le savoir à l’avance lorsqu’on adopte un petit chiot.


Par contre, si vous avez déjà un chien et savez qu’il aime l’auto, c’est autre chose. Parce que oui, il y a quand même d’énormes avantages à voyager avec notre animal. D’abord, ça nous force à aller dehors beau temps, mauvais temps. On marche, on reste actif. Ensuite, les chiens sont souvent un prétexte aux rencontres. Plusieurs conversations fascinantes avec de purs inconnus ont été amorcées grâce à Snoopy ou Mr Bond : ils sont curieux et vont vers les autres chiens. L’inverse est aussi vrai : les propriétaires de chiens s’approchent, nous parlent de leur chien, nous posent des questions sur les nôtres et rapidement, la conversation est lancée.


Mais le plus grand avantage de voyager avec nos chiens c’est, bien sûr, de les avoir avec nous en tout temps. De les voir s’exciter quand on s’arrête quelque part et qu’ils savent qu’ils auront droit à une longue promenade. De les savoir heureux, le museau dans l’herbe, à découvrir toutes sortes de nouvelles odeurs. Et de les voir nous accueillir dans la roulotte au retour d’une activité sans eux, reconnaissants et rassurés de nous retrouver, nous, leurs maîtres et leurs amis pour la vie.


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