Voici la réalité de la VANLIFE en SOLO : mon expérience

Il y a quelques semaines, j’ai eu une opportunité unique : tester la vanlife en solo pour la première fois. Mon frère venait de reprendre l’avion pour le Québec, et ma mère, avec qui je devais poursuivre le voyage, s’est blessée et n’a pas pu m’accompagner. Me voilà donc seul, avec deux semaines devant moi pour explorer le Portugal en van. Une aventure que j’ai documentée dans cet épisode à voir ici : Voici la réalité de la VANLIFE en SOLO.

Le choc du quotidien sans copilote

Dès le départ, une réalité m'a frappé : voyager seul en van, c'est aussi tout faire seul. Pas de copilote pour changer la musique, ajuster l'itinéraire ou me filmer pendant que je conduis. Chaque décision, chaque petit geste, dépend uniquement de moi. Ce détail peut sembler anodin, mais il change vraiment la dynamique d’un road trip.

Conduire seul, penser beaucoup

Heureusement, la route ne m'effraie pas. Je mets un bon podcast ou une playlist motivante et le temps file. Voyager seul offre aussi un espace de réflexion immense. Je me suis beaucoup questionné durant ces deux semaines : est-ce que je continuerais à voyager ainsi si j'étais célibataire? Est-ce que j'aime réellement la vanlife pour ce qu'elle est, ou est-ce que c'est le fait de la vivre à deux avec Valérie qui la rend si spéciale?

Moins cher, plus de liberté

Voyager seul réserve aussi quelques avantages concrets. D’abord, l'autonomie. Seul, je consomme moins d'eau, moins d'énergie. Et en Europe (comme au Mexique), les campings facturent souvent par personne. Voyager seul, c'est donc aussi faire des économies. Et puis, le matin, je suis prêt en cinq minutes. Pas besoin d'attendre personne. La liberté est totale.

Visiter seul : une réalité différente

Mais c’est dans les moments de visite que la solitude se fait sentir. Découvrir une nouvelle ville seul, comme Lisbonne ou Porto, c’est à la fois stimulant et un peu moins magique. Le partage manque. Quand je découvre un lieu magnifique, j’ai le réflexe de vouloir le montrer à quelqu'un. Heureusement, filmer pour vous, pour ma chaîne PRÊTS pour la route, me permet de combler ce vide. Vous parler à la caméra, c'est comme partager l’instant avec un ami.

Se sentir seul… ou pas

Être seul en van, ce n’est pas être seul tout le temps. On peut appeler ses proches, partager sur les réseaux, échanger avec d’autres voyageurs. C’est une solitude modulable. Mais certains moments sont plus difficiles : le soir, quand on retourne à la vanne, ou le matin au réveil. C’est souvent là que la présence d’un compagnon de route nous manque le plus. La journée semble plus longue, les gestes plus rapides, les silences plus profonds.

La question de la sécurité

Pour ma part, je n’ai pas de craintes particulières en voyage solo. En huit ans de vanlife, je ne me suis jamais senti en danger. Mais je comprends que cela puisse être une source d’anxiété pour d'autres. Un chien peut être rassurant, mais il limite aussi les activités. À chacun de voir ce qui lui convient.

Le surf, les rencontres et le plaisir d’oser

Être seul, c’est aussi apprendre à se motiver. Aller surfer à Péniche, alors que personne n’était là pour m’encourager, a été un petit défi. Mais une fois sur la plage, l’énergie est contagieuse. On parle aux gens, on partage l’expérience, on vit le moment présent. J’ai adoré mes journées à l’eau, même si je suis loin d'être un pro du surf!

Voyager seul, est-ce que je le referais?

Après deux semaines sur la route en solo, la réponse est claire : oui. J’ai aimé l’expérience. J’ai appris à me connaître un peu plus, à écouter mes envies, à oser faire des choses seul. Est-ce que je préfère voyager à deux? Absolument. Partager les souvenirs, les fous rires, les moments de galère, c’est ce qui rend ce mode de vie encore plus riche. Mais être seul ne devrait jamais être un frein.

Si vous hésitez à vous lancer dans la vanlife solo, je vous dirais ceci : n'attendez pas. Testez-le. Même quelques jours. Sortez de votre zone de confort. Vous serez surpris de ce que vous allez découvrir, sur le monde, mais surtout sur vous-même.

Et si vous avez envie de soutenir notre travail et les vidéos qu’on crée chaque semaine, vous pouvez le faire sur notre page Patreon ici : patreon.com/pretspourlaroute. Merci de faire partie du voyage!

À la prochaine, et cette fois, ce sera avec Valérie pour de nouvelles aventures!